La filière palmier à huile représente plus de 4% du PIB de la Côte d’Ivoire
La filière en Côte d’Ivoire, premier exportateur africain d’huile de palme brute, génère 450 milliards de F CFA de chiffre d’affaires par an pour les usiniers de la première et de la deuxième transformation.
Le développement de la filière palmier à huile en Côte d’Ivoire repose sur plus de 50.000 planteurs, répartis sur environ 220 000 hectares de plantations villageoises. Le secteur génère plus de 50 milliards de FCFA de revenus annuels perçus par les planteurs.
La filière palmier à huile La filière palmier à huile occupe une place de choix dans l’économie de notre pays et est en pleine croissance depuis ces dernières années. Elle représente aujourd’hui plus de 4% du Produit intérieur brut (PIB) du pays.
Pour consolider son rang de leader sur le continent, les acteurs de la filière entendent fédérer leur synergie. Ce jeudi 30 mars 2023, a eu lieu le lancement de la Journée du planteur PALMCI 2023, en présence du ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du développement durable, Kobenan Kouassi.
LIRE AUSSI : Côte d’Ivoire : suspension temporaire des exportations d’huile de palme brute et raffinée
« L’institution de cet évènement, qui est à sa 5ème édition, répond plus spécifiquement à la volonté d’un acteur clé de notre paysage agro-industriel de marquer l’importance et le rôle socio-économique de la filière palmier à huile pour notre pays », a dit M. Adjoumani Kouassi.
Deuxième pays producteur africain avec 650.000 tonnes d’huile de palme brute, la Côte d’Ivoire, selon le ministre d’Etat Adjoumani Kouassi a « des capacités de production que nous devons préserver et accroître, pour permettre au pays de prétendre avec assurance, à sa souveraineté ».
« Si nous voulons d’une agriculture ivoirienne prospère et résiliente aux chocs endogènes et exogènes, il nous faut renforcer le partenariat public/privé », a soutenu M. Adjoumani, qui a invité encore une fois, le secteur privé à saisir les opportunités multiples qu’offre le secteur agricole ivoirien.
AP/APA
