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Economie

Prix des produits alimentaires en baisse en mai selon la FAO

Les prix alimentaires mondiaux repartent à la baisse en mai après une hausse en avril. Les prix du sucre se distinguent à la hausse.

La forte baisse des huiles végétales, des céréales et des produits laitiers a provoqué un recul de 2,3% de l’indice FAO des prix des produits alimentaires au mois de mai 2023 par rapport au mois précédent. L’indice se situe à 25,3% de moins qu’au mois de mai 2022.

L’Indice FAO des prix des céréales a reculé de 4,8% en mai. Les prix internationaux du blé ont fléchi de 3,5% sur un mois, du fait de l’offre mondiale abondante attendue pendant la prochaine campagne 2023/24 et de la prolongation de l’Initiative céréalière de la mer Noire. Les prix mondiaux du maïs ont chuté de 9,8 % avec des projections favorables pour 2023/24, qui indiquent un rebond de l’offre mondiale, notamment une augmentation de la production au Brésil et aux États-Unis d’Amérique, deux exportateurs majeurs. Le rythme peu soutenu des exportations en partance des États-Unis d’Amérique, ainsi que des annulations d’achats de la part de la Chine, ont également tiré vers le bas les prix mondiaux du maïs.

Pour ce qui est des autres céréales secondaires, les prix mondiaux de l’orge et du sorgho ont eux aussi fléchi, respectivement de 9,5 et 9,7%, sous l’effet de la baisse des prix du maïs et du blé. En revanche, les prix internationaux du riz ont continué à grimper en mai, car des transactions antérieures avec des acheteurs asiatiques ont été exécutées et l’offre s’est resserrée dans certains pays exportateurs, notamment le Viet Nam et le Pakistan.

L’Indice FAO des prix des huiles végétales a cédé 8,7%, l’ensemble des oléagineux baissant. Les prix internationaux de l’huile de palme reculent avec la faiblesse prolongée des achats à l’importation tandis que la production dans les principaux pays producteurs devrait augmenter. Pour l’huile de soja, les prix ont baissé pour le sixième mois consécutif, principalement en raison de la récolte de soja exceptionnelle au Brésil, et de stocks plus importants que prévu aux États-Unis, l’huile de soja a été partiellement remplacée par d’autres matières premières dans les agro-carburants. L’abondance de l’offre mondiale a conduit à une baisse des prix l’huile de colza et l’huile de tournesol.

L’Indice FAO des prix des produits laitiers sa baissé de 3,2 %, une baisse principalement imputable à un recul marqué des prix internationaux du fromage. En revanche, après 10 mois consécutifs de repli, les cours internationaux des laits en poudre ont rebondi, à la suite d’une reprise des achats en Asie du Nord et de la baisse saisonnière de l’offre de lait en Océanie.

L’Indice FAO des prix de la viande poursuit sa progression avec la quatrième hausse mensuelle consécutive, qui s’est établie à 1% au mois de mai. Les prix internationaux de la viande de volaille ont continué d’augmenter en mai, sous l’effet d’une demande à l’importation toujours aussi élevée, en particulier en Asie, et de certaines craintes quant à d’éventuelles difficultés du côté de l’offre à court terme en raison de la multiplication des foyers de grippe aviaire.

Les prix mondiaux de la viande de bovins ont légèrement progressé, du fait d’une hausse de la demande mondiale de disponibilités brésiliennes et de la poursuite du resserrement de l’offre aux États-Unis d’Amérique, malgré un niveau d’abattages toujours élevé en Australie. Les prix de la viande porcine ont augmenté pour le quatrième mois de suite, quoique modérément, car les coûts de production élevés et des maladies animales dans certaines régions ont fait diminuer l’offre, ce qui a dopé la demande de disponibilités brésiliennes. Par ailleurs, les prix mondiaux de la viande d’ovins ont fléchi, car les disponibilités exportables étaient élevées en Océanie.

L’Indice FAO des prix du sucre sont toujours sur une tendance haussière avec un gain de 8,2% au mois de mai. Des inquiétudes croissantes au sujet des répercussions d’un possible épisode El Niño sur les cultures de 2023-24, ainsi qu’une révision à la baisse des disponibilités mondiales prévues pour la campagne 2022/23, ont déclenché une hausse des prix internationaux du sucre en mai. Des retards dans les expéditions sur fond de forte concurrence du soja et du maïs au Brésil ont également contribué à l’augmentation des prix mondiaux du sucre.

Source : COMMODAFRICA

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