ABUJA (Reuters) – Le Fonds monétaire international a révisé à la baisse les prévisions de croissance du PIB réel du Nigéria pour 2022 à 3% contre 3,4% précédemment, citant la faiblesse de la production pétrolière et les effets néfastes des récentes inondations.
Le Nigeria se bat actuellement pour mettre un terme au vol de brut et à l’insécurité dans ses régions productrices de pétrole, ce qui a réduit la production de pétrole et les revenus du gouvernement.
Le pays tente également de stabiliser sa monnaie en difficulté, de freiner la flambée de l’inflation et de stimuler la croissance.
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“La croissance de la production devrait se modérer en 2022 à 3% et s’améliorer légèrement l’année prochaine”, a indiqué le FMI dans un communiqué.
En juin, le FMI a déclaré que la croissance du PIB réel du Nigéria s’étendait à tous les secteurs, à l’exception du pétrole, mais que l’inflation restait élevée. Il a ajouté que les perspectives économiques pour le pays le plus peuplé d’Afrique et le premier producteur de pétrole étaient difficiles, les prix élevés des denrées alimentaires suscitant des inquiétudes en matière de sécurité alimentaire.
Le FMI a déclaré que l’inflation à deux chiffres au Nigeria devrait se modérer fin 2022, le début de la saison des récoltes faisant plus que contrebalancer l’augmentation prévue des prix du riz causée par les récentes inondations.
Le Fonds a ajouté que les conditions monétaires étaient accommodantes malgré les mesures de resserrement prises par la banque centrale, les taux d’intérêt étant toujours inférieurs à l’inflation à 21,09 % en octobre.
La banque centrale du Nigeria se réunira mardi pour annoncer la décision de sa réunion de fixation des taux où peu d’analystes s’attendent à ce que la banque maintienne ses taux à 15,5 % .
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“La pénurie continue de devises, un régime de taux de change stabilisé, la hausse de l’inflation, la capacité limitée de service de la dette et les restrictions administratives sur les transactions courantes alimentent les spéculations sur la dévaluation”, a déclaré le FMI.
Source : Reuters
