L’UEMOA annonce un taux de croissance de 5,7% et une inflation de 7,5% en 2022
Mohamed Bazoum désigné nouveau président en exercice de l’UEMOA, lors de la 23e session ordinaire de la conférence des chefs d’État et de gouvernement à Abidjan.
Le taux de croissance du produit intérieur brut dans l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) est estimé à 5,7% en 2022 contre 6,1 % en 2021 et le taux d’inflation à 7,5% en 2022, a indiqué lundi à Abidjan, Sani Yaya, le ministre togolais de l’Economie et des Finances, par ailleurs président du conseil des ministres de l’Union.
Il s’est exprimé à l’ouverture de la 23e session ordinaire de la conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA).
« Au cours de l’année 2022, l’activité économique est restée soutenue, en dépit d’une conjoncture internationale morose et d’un environnement sociopolitique et sécuritaire interne fragile. Le taux de croissance du Produit Intérieur Brut (PIB) de l’Union est estimé à 5,7% en 2022, après 6,1% en 2021.
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Cette bonne tenue de l’activité économique, nonobstant les divers chocs subis, est notamment consécutive à l’intensification des investissements dans les Etats membres ainsi qu’à la bonne tenue des activités manufacturières, commerciales et des 8 services. Le taux d’inflation est estimé à 7,5% en 2022 contre 3,6% en 2021, du fait essentiellement de la persistance des tensions sur les prix des produits alimentaires et pétroliers ainsi que sur les postes des fonctions logement et transport», a noté Sani Yaya, le ministre togolais.
Il a souligné par ailleurs que « le déficit budgétaire s’établirait à 6,1% en 2022 contre 5,5% du PIB en 2021 ».
Le ministre Sani Yaya a fait savoir en outre que les Etats membres de l’Union restent confrontés à de multiples défis, dans un contexte de persistance de la guerre russo-ukrainienne.
Pour y faire face avec efficacité, selon lui « les actions à mettre en œuvre devraient viser la maîtrise de l’inflation, l’amélioration des performances des administrations fiscales, la rationalisation des dépenses publiques et l’optimisation de la dette publique ».
Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a salué la résilience des économies des huit pays de l’UEMOA, mais aussi la contribution des Etats dans la mise en œuvre des reformes communautaires et l’approfondissement du processus d’intégration de l’espace UEMOA.
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