L’escargot est une ressource alimentaire non conventionnelle d’une grande importance économique et sociale dans plusieurs régions du continent. La cueillette est rentable mais mieux, son élevage permet aux populations d’accroître leurs revenus, de renforcer la sécurité alimentaire et d’équilibrer la biodiversité.
Les escargots, sont des mollusques caractérisés par leur tête munie de deux paires de tentacules, dont les plus longs portent les yeux, et par leur longue sole ventrale qui s’abritent dans leur coquille en spirale. Ils existent en plusieurs variétés dont la taille, le goût et la texture diffèrent.
Mais c’est l’une des viandes les plus prisées en Afrique parce qu’elle représente une grosse source de protéines. Pour cela, sur le marché, le kilo d’escargots est souvent beaucoup plus cher que de nombreuses autres viandes.
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Sa consommation annuelle par exemple en Côte d’Ivoire est de l’ordre de près de 20.000 tonnes selon des spécialistes. Au Bénin, elle atteindrait les 5000 tonnes, un peu plus qu’au Togo et en République Centrafricaine.
Pour répondre à la demande de plus en plus croissante des consommateurs dans tous les pays, l’élevage d’escargots prend de l’envergure, nous explique Emmanuel Tito, ingénieur agronome spécialisé dans la production animale.
L’élevage de l’escargot est donc très rentable, l’investissement dans l’installation et l’alimentation est presque insignifiant. Ces gastéropodes se multiplient vite, car ils pondent abondamment et l’éclosion des œufs en élevage est bien maîtrisée.
Le marché est florissant, surtout en Côte d’Ivoire, où environ 1.200 fermes ont été lancées dernièrement et près de 6.000 personnes formées à l’élevage d’escargots. Mais une jeune femme ivoirienne a pour sa part, opté pour la commercialisation des escargots sauvages…. et ça lui rapporte gros.
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Source : dw.com
