fbpx
Actualités

Péage de Bassam : Une autre conception de l’entretien des infrastructures routières

Le péage de Bassam s’inscrit dans la nouvelle gamme d’infrastructures routières engagées depuis 2014 par l’État ivoirien et qui génèrent des recettes nécessaires à l’entretien du réseau routier. Au nombre de ces infrastructures , l’on compte les deux postes de l’autoroute du Nord, ceux de la route de l’Est avec les postes de Thomasset et de Moapé, le 3ème pont HKB et enfin le péage de Bassam. Le 4ème pont de Yopougon-Plateau étant toujours en cours de chantier.

Démarré en 2015, le péage de Bassam représente aussi le premier tronçon du projet de corridor Abidjan-Lagos. De ce fait, c’est une voie extrêmement fréquentée. L’on estime à 10.000 par jour en moyenne le nombre de véhicules qui emprunteront ce péage. Ce chiffre étant largement sous-estimé pour ce qui concerne les jours de week-ends. Cela représente environ 3 milliards de FCFA  de recettes générées chaque année par cette seule infrastructure.

D’un coût global de 23 milliards FCFA, le péage de Bassam se décline en 16 voies (8 par sens). Il est quotidiennement exécuté par 300 employés dont 40% de main d’œuvre locale. Ce péage fait partie ainsi que l’à rappelé le ministre Amédée KOUAKOU, lors d’une récente visite en février 2022, d’un vaste projet de plus de 15 ponts à péage à l’horizon 2023. Il s’agit entre autres du 4ème pont d’Abidjan, de deux prévus sur l’axe Yamoussoukro-Bouaflé-Daloa, 2 postes sur l’axe Divo-Gagnoa, 2 postes sur l’axe Yamoussoukro-Bouaké, 2 autres postes sur l’axe Bouaké-Ferké, 1 poste sur l’axe Divo-Guitry-Côtière, 1 poste sur l’axe Bassam-Assinie et enfin 3 postes sur la route de la côtière.

L’entretien du réseau routier coûte chaque année entre 245 et 283 milliards FCFA à l’État ivoirien.

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page