Économie numérique : 230 millions d’emplois offerts en Afrique Subsaharienne à l’horizon 2030
C’est ce qui ressort de la quatrième édition de la Campagne sur les compétences dans le domaine du Numérique au Cameroun, tenue du 29 juin au 1er juillet 2022 à Yaoundé.
Le but étant le renforcement des capacités des jeunes pour l’emploi et l’entrepreneuriat à l’ère du numérique.
La cérémonie d’ouverture du quatrième forum sur le digital a eu lieu ce 29 juin 2022 à Yaoundé. L’évènement co-organisé par l’Agence Nationale des Technologies de l’Information et de la Communication (ANTIC) et la firme Microsoft sous le thème, « L’employabilité et l’entrepreneuriat des jeunes à l’ère du numérique », à vue la participation des innovateurs du domaine des TIC; des startuppers ; des experts des industries de pointe.
Le Directeur général de l’Antic, Ebot Ebot Enaw, a affirmé que « le présent séminaire se veut une plateforme ouverte aux experts et aux jeunes innovateurs, pour échanger sur les opportunités d’emploi, d’auto-emploi et d’affaires, en lien avec les Technologies de l’Information et de la Communication ».
En effet, a-t-il souligné, Une étude récente, menée par la Banque mondiale, estime à 230 millions le nombre d’emplois qui seront offerts dans le domaine du numérique en Afrique subsaharienne à l’horizon 2030. Une autre étude réalisée par le Forum Economique Mondial indique qu’une augmentation de 10% du niveau de transformation digitale d’un pays, entrainerait une hausse de 0,75% de son PIB par habitant, et une baisse de 1,02% du taux de chômage.
300 milliards de dollars disponibles en 2030
Les populations n’ont pas encore bien compris les bienfaits de la transformation digitale. Selon le Pr Roger Atsa Etoundi, Directeur de l’Information au Minesup, les études révèlent que 300 milliards de dollars seront disponibles d’ici 2030 et seront créés par la transformation digitale. «Avec le digital, 40% d’emplois actuels vont disparaitre d’ici 10 ans et donneront naissance à de nouveaux emplois. (…) Nous sommes en train de vivre la quatrième révolution industrielle. Chacun doit trouver un emploi dans le digital en fonction de ses compétences, de ses capacités.», a-t-il révélé.
Durant ce séminaire de 3 jours, les jeunes stratuppers en devenir recevront de leurs encadreurs, des outils qui leur permettront d’identifier les problèmes de société auxquels ils font face. «Le but est de leur faire comprendre que la taille du marché est importante. Identifier le problème et proposer une solution adéquate à ce problème est encore plus important.
Mais surtout, les outils dont ils auront besoin au quotidien et qui leur permettront de comprendre rapidement ou de drifter le business model qu’ils vont appliquer à leur projet d’entreprise », a expliqué Cédric Yanou, Formateur. Pour Merveille Assena Bolo, jeune startuppeur de Suptic business, c’est un sentiment de satisfaction. Ses confrères et elle, ont appris de nouvelles choses dans le renforcement de capacités tels que le graphic design et le marketing digital.
Source : 237online.com