Mali : trois femmes libérées sur les 49 soldats ivoiriens arrêtés à Bamako (Justice)
Les trois femmes qui faisaient partie des 49 militaires ivoiriens arrêtés le 10 juillet dernier à l’aéroport international de Bamako ont été libérées pour des “raisons humanitaires”, ont indiqué samedi des sources judiciaires maliennes.
Selon ces dernières, Bakayoko Awa, Blédou Kanga Adèle et Bamba Sita ont recouvré la libéré, grâce à l’intervention du président togolais, Faure Gnassingbé, qui a fait office de médiateur dans le différend opposant le Mali et la Côte d’Ivoire.
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Quarante-neuf militaires ivoiriens avaient été arrêtés le 10 juillet à l’aéroport international Modibo Kéita de Bamako et présentés par les autorités maliennes comme des “mercenaires”. Quatre jours après leur arrestation, ces militaires ivoiriens avaient été accusés, notamment, “d’atteinte à la sûreté de l’Etat”, puis placés sous mandat de dépôt. Cette décision, selon le procureur, faisait suite à l’ouverture d’une enquête judiciaire contre eux pour “des faits de crimes d’association de malfaiteurs ; d’attentat et de complot contre le gouvernement ; d’atteinte à la sûreté extérieure de l’Etat ; de détention, port et transport d’armes et de complicité de ces crimes”.
Peu après l’arrestation de ces militaires, le Conseil national de sécurité ivoirien avait officiellement demandé aux autorités maliennes de les libérer “sans délai”, en déclarant que ces militaires étaient “régulièrement inscrits dans l’effectif de l’armée ivoirienne et se trouvaient au Mali dans le cadre des opérations des Eléments nationaux de soutien (NSE)” et que la présence de ce détachement des NSE “est conforme aux mécanismes de soutien aux contingents des pays contributeurs de troupes dans le cadre des missions de maintien de la paix et est bien connue des autorités maliennes”.
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Pour sa part, le Togo s’est impliqué dans cette affaire en tant que médiateur entre le Mali et la Côte d’Ivoire. Selon plusieurs sources diplomatiques maliennes, la libération des trois femmes parmi les soldats interpellés prouve que cette médiation est en bonne voie.
Source: Agence de presse Xinhua