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Economie

La transformation du cacao augmente de près de 9% en Côte d’Ivoire

Chez le leader mondial du cacao brut, la Côte d’Ivoire, le broyage local des fèves ne cesse d’augmenter. Ainsi, entre les volumes en décembre 2022 et ceux en décembre 2023, ils ont bondi de 8,9 % pour atteindre 172 357 tonnes (t), a annoncé mercredi l’association des exportateurs GEPEX. Du démarrage de l’actuelle campagne 2022/23, soit au 1er octobre, à fin décembre, ils ont totalisé 58 554 t, en progression nette de 13,1 % par rapport à 51 786 t sur la même période la campagne dernière. Ces chiffres portent sur les données des six des plus grandes entreprises de broyage, dont Barry Callebaut, Olam International et Cargill.

Et la tendance ne devrait pas s’essouffler. A l’occasion de la cérémonie de présentation des vœux des producteurs au directeur général du Conseil café-cacao (CCC), le ministre d’État, ministre de l’Agriculture et du développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, a réaffirmé l’engagement du gouvernement à aller à une transformation locale accrue des produits agricoles, en vue d’améliorer le revenu du paysan, selon le communiqué. Des planteurs que les autorités entendent bien soigner…

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” L’État ivoirien a fixé à FCFA 900 le kilo, le prix bord-champ des fèves de cacao à payer aux producteurs pour la commercialisation de la récolte de la campagne principale 2022-2023 : ce sont FCFA 235 milliards de sacrifice qui ont été consentis par rapport au prix de FCFA 825 », a-t-il pécisé. Il a rappelé les efforts du gouvernement pour redynamiser le secteur notamment à travers le recensement des planteurs, la géolocalisation des plantations, etc. Le ministre a également annoncé la prochaine instauration d’une journée nationale des producteurs et a indiqué que, désormais, les paysans auront la possibilité de se faire entendre à l’occasion des vœux de nouvel an formulés au Chef de l’État.

Pour sa part, le directeur général du Conseil café-cacao, Yves Brahima Koné, a déclaré : « Le prix CAF fixé à 60% du prix bord-champ a été respecté. Nous sommes à 72% du prix du marché international ».

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Source : COMMODAFRICA

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