Ouagadougou (AIB)- En 2020, le Burkina a exporté près de 40 milliards de FCFA d’acajou, faisant du produit le deuxième produit agricole le plus exporté après le coton, a appris l’AIB.
«Selon la balance commerciale édition 2021, l’anacarde est placé au 2e rang des produits agricoles exportés en 2020 et la valeur de l’exportation de noix brute de cajou est estimé à environ 40 milliards de FCFA et représente 1,6% des exportations totales du Burkina Faso en 2022 » a indiqué le gouverneur de la région du Centre-ouest, Boubakar Nouhoun Traoré.
Le gouverneur dont les propos ont été rapportés par le quotidien public Sidwaya, s’exprimait à Koudougou, lors du lancement de la campagne de commercialisation.
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Selon lui, le prix plancher bord champs du kilogramme de la noix brute de cajou, est fixé cette année à 300 FCFA.
Il a salué l’ensemble des acteurs pour les efforts consentis nuit et jours pour relever les grands défis delà filière anacarde au Burkina Faso.
«La filière est confrontée à d’énormes difficultés telles que la faible production des anacardiers, la faible transformation des noix brutes de cajou et la faible organisation du marché national du cajou », a-t-il indiqué.
Pour le Président du comité interprofessionnel de l’anacarde du Burkina Faso(CIAB) Ibrahim Sanfo, le lancement de la campagne est un moment pour les acteurs de s’interroger sur les défis de la filière au Burkina Faso dans un contexte de crise sécuritaire.
«Certains producteurs ont fui leurs champs », a précisé M. Sanfo.
La présidente d’honneur, Minata Koné, a évoqué les conflits d’intérêts entre les producteurs, les transformateurs et les commerçants entre autres, mais aussi le leadership et la crise de la gouvernance qui tire la filière vers le bas.
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« Il faut travailler à construire un leadership et instaurer une gouvernance vertueuse au sein de la filière anacarde afin de renforcer la confiance et la solidarité », a soutenu Madame Koné.
Agence d’information du Burkina
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