Investir en Afrique : top 11 des secteurs technologiques à considérer

Pour investir en Afrique que vous soyez une institution, une société de capital-risque, business angel ou un particulier, pour mener à bien une telle entreprise, il leur faut bien choisir le secteur d’activités dans lequel ils vont injecter leur argent. Avec la transformation numérique qui a cours en ce moment sur le continent, les regards ont tout intérêt à être portés vers les domaines technologiques. Les 11 plus intéressants se présentent comme suit :

11- Les télécommunications offre encore des opportunités pour investir en Afrique

Il ne s’agit pas ici de créer sa propre compagnie télécom. Le marché est pour le moins saturé et régulé de sorte qu’il faut disposer d’un budget considérable pour remporter une licence (sachant que les Etats n’en attribuent que 3 ou 4, voire même 2 pour certains). L’option de devenir opérateur de réseau virtuel mobile (MVNO) est aussi ouverte mais reste limitée tant sur le plan des finances que de la disponibilité des licences.

Pour profiter de la valeur disponible dans les télécommunications, la possibilité la plus accessible est l’achat d’actions. Les sociétés du secteur sont généralement cotées en bourse ce qui rend leur capital ouvert aux fonds publics. Et elles font souvent des scores qui donnent envie.

10- Les jeux mobiles prennent leur envol

La croissance du marché des smartphones ainsi que la pénétration grandissante d’Internet en Afrique favorisent la montée en puissance des jeux sur mobile. Le secteur en est encore à ses premiers pas mais il est plein de promesses. Investir dans le jeu vidéo, c’est faire un pari judicieux sur l’avenir.

Il suffit d’observer la trajectoire que prend en ce moment Kiro’o Games pour s’en rendre compte. Le studio camerounais a lancé plusieurs titres qui ont rencontré un franc succès tant au plan national qu’international. Il est soutenu par une belle communauté d’investisseurs, convaincus du potentiel de l’industrie sur le continent.

9- Le mobile money

Le paiement par téléphone continue sa percée. Depuis son lancement en 2007, il a évolué et permis l’inclusion de millions de personnes non bancarisées.

En plus du simple transfert d’argent, l’USDD a permis d’autres opérations bancaires via un simple téléphone mobile.

8- Les médias numériques s’ouvrent à tous

Au Nigeria, une femme est devenue multimillionnaire en dollars en faisant ceci : créer un blog et l’alimenter avec du contenu apprécié des internautes. Le Linda Ikedji’s blog est aujourd’hui l’une des plateformes web les plus visitées d’Afrique. Elle illustre à quel point il est viable de créer un média numérique où d’en acquérir un avec de bonnes performances.

Que ce soit par la presse en ligne, les web TV ou les pages sur les réseaux sociaux, construire une audience et la monétiser s’avère réellement appréciable. On peut se lancer avec très peu d’argent voire gratuitement. Il y a très peu de coûts à supporter pour alimenter et maintenir un site web. De plus, une fois l’audience constituée, il est très facile de la proposer aux annonceurs, ne serait-ce qu’en passant par la régie de Google.

7- L’edtech surfe sur la vague

Pendant les heures les plus sombres de la pandémie du Covid-19, les technologies de l’information et de la communication ont été énormément sollicitées pour la résilience du système éducatif africain. De nombreuses startups du domaine ont réussi à attirer des financements et plusieurs initiatives ont vu le jour pour leur promotion.

Vu qu’il est clair que l’empreinte des TIC va s’étendre de plus en plus sur le continent, investir dans l’edtech africaine a de fortes chances d’être payant pour ceux qui s’y risquent.

6- L’e-santé

La situation des technologies de la santé a connu la même évolution que celle de l’edtech. Elles ont même répondu à des besoins plus urgents, la vie des uns et des autres étant en jeu. L’e-santé est à un âge d’or au point où elle attire des fonds se chiffrant en millions de dollars.

Par exemple, au Maroc, Orange et Axa ont procédé à l’acquisition de Dabadoc. On a aussi Healthlane du Camerounais Alex Nteff qui a pignon sur rue en ce moment. Ces startups illustre le potentiel du domaine d’activité.

5- Le marketing digital pour les investisseurs créatifs

Si vous avez les bonnes expertises ou connaissez des professionnels du marketing digital, n’hésitez pas à investir dans cette industrie. Les services d’une agence de marketing digital sont recherchés par tous les types d’annonceurs, des plus grandes multinationales à l’entrepreneur illettré qui tient sa boutique aux foires et marchés.

Le capital de départ est le minimum requis pour une SARL et on peut même se passer de lancer une agence pour y aller en tant que consultant indépendant. Par ailleurs, la dynamique économique actuelle de l’Afrique ainsi que la vulgarisation des TIC font beaucoup de bien au potentiel de profits.

4- L’e-commerce, la valeur sûre pour investir en Afrique

Le commerce électronique a été le premier secteur technologique en Afrique dont l’un des acteurs est devenu une licorne, c’est-à-dire une entreprise valorisée à au moins 1 milliard de dollars. Il s’agit de Jumia qui est aussi la première société axée sur l’Afrique à avoir fait son entrée à la bourse de New York.

Cependant, même elle n’est pas rentable. A la rigueur, son cas nous enseigne que l’avenir de l’e-commerce africain est radieux. Il ne nous dit rien sur le présent mais on peut affirmer que lui aussi est bon en voyant le succès de tous les micro-entrepreneurs numériques.

3- La talenttech pour impacter l’emploi

La talenttech donne un nouveau souffle au monde des ressources humaines, en particulier de la formation professionnelle et du recrutement. Plusieurs plateformes ont vu le jour pour mettre en relation des développeurs et autres professionnels de l’informatique africains avec de très grandes entreprises du monde entier.

Comme avec l’e-commerce, la talenttech compte aussi une licorne, la Nigériane TeamApt. En outre, il y a encore beaucoup d’espace libre pour accueillir de nouveaux entrants. Investir en Afrique peut être très gratifiant via la talenttech.

2- L’agritech

Pendant longtemps, l’économie de l’Afrique a principalement reposé sur l’agriculture. Même si le numérique gagne du terrain, il n’a pas vocation à remplacer le secteur primaire mais plutôt à le compléter. Avec l’agritech, on réunit le meilleur des deux mondes pour apporter un boost exceptionnel à l’économie.

L’innovation dans ce domaine est très recherchée car la croissance démographique nécessite de meilleurs rendements agricoles. Les gouvernements et institutions recherchent des applications technologiques pour protéger les cultures, gérer les risques climatiques, etc. Beaucoup de concepts peuvent y trouver leur compte.

1- La fintech

Toute personne qui suit assez régulièrement la scène technologique sait qu’elle est dominée par les technologies financières. Mobile money, paiements, transferts d’argent, cryptomonnaie etc. La diversité des segments qu’elle couvre est à l’image de l’étendue de son succès. C’est le domaine qui compte le plus de licorne et que la majorité des bailleurs choisissent pour investir en Afrique.

On ne compte plus les projets rentables qu’elle affiche et c’est encore un boulevard assez large pour accueillir de nouveaux challengers. N’hésitez pas à créer un business fintech si vous avez une bonne idée et un concept à même de répondre aux besoins des consommateurs. C’est le meilleur créneau pour investir en Afrique.