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Economie

L’Afrique perd environ 90 milliards USD par an à cause des flux financiers illicites

Les flux financiers illicites font perdre à l’Afrique plus de 90 milliards chaque année. Ce montant représente près de trois fois le montant de l’aide publique au développement accordée au continent, rapporte Zoom Eco

Cependant, l’Afrique ne manque pas de moyens financiers pour booster son développement.

D’après les chiffres du Groupe d’experts du panel de haut niveau sur les flux financiers illicites, le continent perd plus de 90 milliards USD chaque année suite aux flux financiers illicites tant dans les secteurs public que privé.

Les 90 milliards de dollars qui échappent aux Trésors des pays du continent africain représentent près de trois (3) fois le montant d’aide publique au développement lui accordé.

D’après les experts en la matière, l’Afrique a donc perçu au cours des 18 dernières années 805 milliards de dollars d’aide publique au développement sur un total de 1 729 milliards USD libérés au cours de cette période.

Si la République Démocratique du Congo est l’un des rares pays de l’Afrique subsaharienne francophone à avoir bénéficié d’un montant conséquent, la plupart sont les pays anglophones ou d’Afrique de l’Est qui attirent le plus de projets : l’Éthiopie, le Nigeria, la Tanzanie, le Kenya ou le Mozambique.

LIRE AUSSI : Les flux d’investissement vers l’Afrique ont atteint un record de 83 milliards de dollars en 2021

Malgré ce montant colossal capté par le continent au cours des 18 dernières années, l’Afrique peine à trouver le chemin de développement tant convoité.

Ainsi, pour combattre la prolifération des flux financiers illicites et permettre à l’Afrique de s’engager sur le chemin du développement, les pays sont appelés à multiplier des efforts dans la lutte contre la corruption et les flux financiers illicites de capitaux.

Le montant des FFI liés à l’exportation de ressources extractives primaires s’est élevé à 40 milliards de dollars en 2015 et à 278 milliards de dollars pour l’ensemble de la dernière décennie. Il s’agit d’une estimation prudente qui doit être considérée comme une limite inférieure.

La réduction des FFI pourrait contribuer à améliorer les perspectives de développement environnemental, social et économique en Afrique.

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