La Banque africaine de développement et les États-Unis signent un accord de 500 millions de dollars
- La Banque africaine de développement et l’USAID étendent et élargissent leur partenariat par le biais de l’Accord sur les objectifs de développement régional (RDOAG) pour lutter contre la pauvreté énergétique et le changement climatique en Afrique subsaharienne.
- L’accord vise à éliminer la pauvreté énergétique d’ici 2030, à accélérer la transition énergétique juste et à améliorer l’environnement propice aux énergies renouvelables en Afrique.
- Le partenariat permet des contributions futures potentielles des États-Unis pouvant atteindre 500 millions de dollars et fournit un soutien financier, technique et opérationnel aux parties prenantes par le biais de subventions, d’investissements et de stratégies de réduction des risques.
En marge du Forum africain de l’énergie à Nairobi, la Banque africaine de développement et l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), à travers l’initiative présidentielle Power Africa, ont signé une extension et un élargissement de leur accord actuel sur les objectifs de développement régional (RDOAG).
L’action renforce les bases de la collaboration dans le développement de solutions créatives et durables pour lutter contre la pauvreté énergétique et le changement climatique, et améliorer les systèmes énergétiques en Afrique subsaharienne. Cela approfondit également la relation stratégique.
Le pacte vise notamment à éliminer la précarité énergétique d’ici 2030, à accélérer la transition énergétique juste en Afrique et à améliorer le climat favorable aux énergies renouvelables.
La prolongation de cinq ans, qui court jusqu’en septembre 2028, ouvre la porte à de futures contributions potentielles des États-Unis pouvant atteindre 500 millions de dollars pour soutenir les objectifs de RDOAG. Le Fonds pour l’énergie durable pour l’Afrique (SEFA) et le programme Desert to Power de la Banque africaine de développement ont reçu à ce jour un financement direct par l’intermédiaire du RDOAG, pour un total d’environ 388 millions de dollars.
Le partenariat sera également en mesure d’aider le public, le commerce, la société civile et d’autres parties prenantes sur le plan financier, technique et opérationnel grâce à des subventions, des investissements en actions et en dette et des stratégies de réduction des risques.
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Le coordinateur par intérim de Power Africa, David Thompson, a souligné l’importance des partenariats pour faire progresser et soutenir la transition énergétique équitable lors de la cérémonie de signature au Forum africain de l’énergie. « L’importance de notre partenariat avec la BAD, comme en témoigne cet accord, dans la réalisation de notre ambition commune d’accès universel à l’énergie ne peut être surestimée. Nous tirons efficacement parti des forces de chacun pour accomplir beaucoup plus ensemble que l’une ou l’autre des institutions ne pourrait le faire seule », a-t- il déclaré.
Le Cadre stratégique de Power Africa, le New Deal sur l’énergie pour l’Afrique du Groupe de la Banque et l’Objectif de développement durable 7 visent tous à garantir que chacun ait accès à une énergie bon marché, fiable, durable et moderne. Les activités menées dans le cadre de l’accord élargi soutiendront ces objectifs.
Les partenariats sont cruciaux, comme l’a souligné le Dr Daniel Schroth, directeur des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique à la Banque africaine de développement, qui a signé la prolongation au nom du vice-président de la Banque pour l’électricité, l’énergie, le climat et la croissance verte. Selon Schroth, « Power Africa est un partenaire de longue date et clé de la Banque africaine de développement, et un pilier central de notre collaboration se concentre sur la mobilisation d’investissements accrus du secteur privé, qui sont essentiels à la réalisation de nos objectifs communs d’accès universel à l’énergie et une transition énergétique juste en Afrique.
