L’Afrique importe 70 à 80 % de ses médicaments perdant ainsi 2600 milliards de dollars par an
- Akinwumi Adesina, président de la Banque africaine de développement, a révélé que l’Afrique importe entre 70 et 80 pour cent de ses médicaments.
- L’Afrique subit une perte annuelle de 2 600 milliards de dollars en raison de la baisse de productivité résultant de problèmes de santé.
- La pandémie de COVID-19 a pris l’Afrique au dépourvu, sans protection et l’a laissée au bas de l’échelle en matière de distribution de vaccins.
Adesina a partagé cette information alors qu’il recevait le prestigieux prix Awolowo pour le leadership à Lagos. Lors de la cérémonie de remise des prix, Adesina a également prononcé la conférence annuelle pour la Fondation Awolowo sur le thème « Créer un nouveau Nigeria : politiques sociales et développement centré sur les personnes. »
Adesina a également raconté comment la pandémie de COVID-19 a pris l’Afrique au dépourvu, sans protection et l’a laissée au bas de l’échelle en matière de distribution de vaccins.
Parlant de l’impact économique, Adesina a noté que l’Afrique subit une perte annuelle de 2,6 billions de dollars en raison de la baisse de productivité résultant de problèmes de santé.
« L’Afrique perd aujourd’hui 2,6 milliards de dollars en manque de productivité, à cause des maladies et des maladies. », a-t-il déclaré.
Il a présenté plusieurs initiatives lancées par le Groupe de la Banque pour relever les défis sanitaires en Afrique.
Ces initiatives comprennent un mécanisme de 10 milliards de dollars pour aider les pays à gérer la pandémie, un programme de 3 milliards de dollars visant à revitaliser les industries pharmaceutiques africaines et la création récente de la Fondation africaine de technologie pharmaceutique pour soutenir l’accès aux technologies exclusives des sociétés pharmaceutiques mondiales.
Appelant le Nigeria à garantir la santé de toute sa population, Adesina a déclaré : « Le Nigeria a besoin de soins de santé pour tous », a déclaré Adesina, « les gouvernements intelligents fournissent une couverture sanitaire de base universelle à leurs citoyens ».
Selon lui, cela nécessitera de veiller à ce qu’aucun citoyen ne parcoure plus de quelques kilomètres pour trouver un centre de santé.
“L’utilisation généralisée des centres de santé mobiles, des installations de santé en ligne, la numérisation des systèmes de santé, en particulier dans tous les centres de soins de santé primaires, les politiques d’assurance maladie pour tous, y compris les systèmes innovants de micro-assurance maladie par répartition, capturer la majeure partie de la population qui travaille dans le secteur informel », a-t-il déclaré.
