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Economie

Le Sénégal va annuler un contrat de 700 millions d’euros avec une firme saoudienne

  • Le Sénégal envisage de se retirer d’un contrat de 700 millions d’euros avec une entreprise saoudienne pour une usine de dessalement de l’eau.
  • L’administration du président Bassirou Diomaye Faye souhaite annuler les accords signés sous l’ancien président qu’elle juge défavorables.
  • Le projet de dessalement de l’eau de mer avec la société saoudienne Acwa Power était censé fournir 400 000 mètres cubes d’eau à Dakar, la capitale.

Le Sénégal a laissé entendre qu’il envisageait de se retirer d’un contrat de 700 millions d’euros avec une entreprise du géant du Moyen-Orient, l’Arabie saoudite. Cette mesure fait partie du plan de la nouvelle administration visant à se retirer des contrats qu’elle juge défavorables et signés sous l’ancien président. Le contrat saoudien en question concerne la construction d’une usine de dessalement de l’eau.

Jeudi, il a été confirmé que le projet de dessalement saoudien serait le premier accord étranger important à être annulé depuis l’investiture du président Bassirou Diomaye Faye en mars.

Le nouveau président sénégalais avait promis d’examiner et peut-être de révoquer les accords conclus par l’ancien président Macky Sall qu’il a accusé d’avoir porté atteinte à la souveraineté nationale en vendant les biens publics à bas prix.

Selon un rapport de Sputnik, le projet signé entre Acwa Power d’Arabie saoudite et la compagnie nationale des eaux du Sénégal, la SONES, est l’un des plus gros investissements privés du pays et vise à fournir environ 400 000 mètres cubes d’eau à la capitale du pays, Dakar.

“Ce projet ne correspond plus aux options stratégiques du gouvernement. Nous avons décidé de ne pas le poursuivre”, a déclaré le ministre de l’Eau, Cheikh Tidiane Dieye, dans une déclaration à l’AFP.

Le président a déclaré à la télévision mercredi soir que le Sénégal paierait à Acwa 20 à 40 milliards de francs CFA (33 millions de dollars) chaque année pour l’eau du projet, dont la construction n’a pas encore commencé.

« Le prix de l’eau risque d’augmenter à cause de la technologie utilisée et des études environnementales nécessaires qui n’ont pas été réalisées », a-t-il déclaré.

« Dans trois ou quatre ans, nous aurons besoin de plus de 400.000 mètres cubes par jour parce que la population de Dakar augmente », a-t-il ajouté.

Selon le président Faye, les avocats étudient actuellement les conséquences juridiques possibles d’un retrait de l’accord, qui, selon lui, ne seront pas trop graves étant donné que la construction de la centrale n’a pas encore commencé.

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