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Finance

Ghana : la plus grande raffinerie pétrole avec un investissement 12 milliards de dollars bientôt construite

  • Le président ghanéen Nana Akufo-Addo a lancé la construction d’une raffinerie de pétrole d’une capacité de 300 000 barils par jour, positionnant le Ghana comme un centre pétrolier clé dans la région.
  • Les critiques ont exprimé des inquiétudes quant aux défauts potentiels du projet, dont le coût est estimé à 12 milliards de dollars.
  • Malgré l’opposition, les autorités sont déterminées à faire avancer les projets.

Alors que le Nigeria voyait récemment l’inauguration de la raffinerie Dangote, capable de traiter 650 000 barils par jour, le Ghana vient d’annoncer un projet encore plus ambitieux. Ce 19 août 2024 marque le lancement officiel d’un mégaprojet de centre pétrolier qui promet de révolutionner le paysage énergétique du pays et de la région.

Le président ghanéen Nana Akufo-Addo a officiellement lancé la construction d’une raffinerie de pétrole d’une capacité de 300 000 barils par jour, qui positionnera le Ghana comme un centre pétrolier clé de la région.

Des critiques ont toutefois fait part de leurs inquiétudes quant aux failles potentielles du projet. Le Ghana, connu comme le deuxième producteur mondial de cacao, a commencé à produire du pétrole en 2010 et produit actuellement environ 132 000 barils de pétrole brut par jour ainsi que 325 millions de pieds cubes de gaz naturel par jour, a rapporté Reuters .

“Le projet promet d’être une pierre angulaire du développement de notre nation”, a déclaré Akufo-Addo lundi soir sur le site du projet dans la ville de Jomoro, dans le sud-ouest du pays, qui comprendra également des usines pétrochimiques.

La première phase du projet, dont le coût est estimé à 12 milliards de dollars, sera financée et construite par un consortium comprenant Touchstone Capital Group Holdings, UIC Energy Ghana, China Wuhan Engineering Co. et China Construction Third Engineering Bureau Co.

L’Afrique de l’Ouest consomme environ 800 000 barils de pétrole par jour, dont près de 90 % sont importés, selon l’Association des raffineurs et distributeurs africains. Le projet de hub pétrolier du Ghana vise à répondre à la demande de la région en produits raffinés et sous-produits d’ici 2036, comme le prévoit un accord signé en juin 2018.

Mais le projet ne convainc pas tout le monde. Bright Simons, vice-président du groupe de réflexion IMANI Africa, basé à Accra, s’est montré sceptique, affirmant que le consortium à l’origine de la raffinerie « n’est pas prêt à recevoir des investissements et que le projet manque d’un plan d’affaires bancable ».

« Notre position est qu’il s’agit d’une tentative spéculative visant à s’emparer d’une réserve foncière à bas prix », a-t-il déclaré.

Certains résidents du site de 20 000 acres proposé pour le centre pétrolier du Ghana ont exprimé une forte opposition, protestant contre les plans et exigeant que l’empreinte du projet soit réduite à 5 000 acres.

Malgré l’opposition, les autorités restent déterminées à faire avancer les plans actuels concernant le pôle pétrolier.

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