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Finance

Présidence de la BAD : Amadou Hott annonce sa candidature et dévoile sa vision

Le Gouvernement sénégalais, par le biais du Ministère de l’Intégration Africaine et des Affaires Étrangères, a officiellement annoncé la candidature de M. Amadou Hott à la présidence du Groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD).

Avec plus de 25 ans d’expérience dans la banque d’investissement, la gestion de fonds souverains et les politiques publiques, Amadou Hott se positionne comme un candidat de choix pour la présidence de la BAD. Ancien Ministre de l’Économie, de la Planification et de la Coopération du Sénégal (2019-2022), il a également occupé des rôles stratégiques au sein de la Banque, notamment :

  • Premier vice-président en charge de l’Énergie, du Changement climatique et de la Croissance verte (2016-2019).
  • Envoyé spécial pour l’Alliance pour les infrastructures vertes en Afrique (2022-2024).

Amadou Hott dévoile sa vision pour l’avenir de l’institution

Amadou Hott propose une approche renforcée pour mobiliser les ressources financières nécessaires tout en préservant la précieuse notation AAA de la BAD. Cette notation, garante de la crédibilité financière de l’institution, est selon lui un levier essentiel pour augmenter la capacité d’investissement de la banque.

Amadou Hott s’engage à agir sur la prime de risque élevée imposée aux pays africains, qu’il considère comme un frein au financement abordable. « La perception du risque en Afrique est souvent déconnectée des réalités, entraînant des coûts d’emprunt disproportionnés », a-t-il déploré.

Il plaide pour une meilleure exploitation des Droits de Tirage Spéciaux (DTS) au profit des banques multilatérales de développement africaines, afin de renforcer leur capacité à répondre aux besoins des États membres.

Pour moderniser la BAD, Amadou Hott ambitionne d’accélérer la digitalisation des processus internes et de renforcer la gestion des talents. « Nous devons bâtir une banque plus rapide, plus réactive et mieux intégrée, en consolidant les partenariats stratégiques et en favorisant l’intégration africaine », a-t-il déclaré.

M. Hott promet de dynamiser le secteur privé en proposant l’établissement d’une vice-présidence dédiée au secteur privé qui va mobiliser des ressources et exécuter des opérations avec le secteur privé. « Il faut un secteur privé, notamment les banques et les institutions et établissements financiers qui sont en Afrique. Je voudrais également travailler avec nos États pour réduire ce qu’on appelle la prime de risque africaine », dit-il.

Il s’engage à consolider des partenariats pour maximiser les ressources concessionnelles, encourager l’innovation et renforcer les échanges de meilleures pratiques.

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