La fintech camerounaise Ejara lève 8 millions de dollars pour étendre ses services en Afrique francophone
La start-up a développé une application mobile de services financiers qui propose l’achat, le transfert, la sauvegarde et l’épargne des actifs numériques en toute sécurité. L’objectif est de favoriser l’inclusion financière et la démocratisation des actifs financiers.
Ejara, une fintech camerounaise qui permet aux utilisateurs d’acheter des cryptos et d’épargner par le biais de portefeuilles décentralisés, a annoncé le lundi 28 novembre l’obtention de 8 millions de dollars en investissement de série A.
Le tour de table, mené par la société de capital-risque londonienne Anthemis aux côtés du fonds Dragonfly Capital, a vu la participation des sociétés comme Mercy Corps Ventures, Coinshares Ventures et Lateral Capital, et de nouveaux investisseurs tels que Circle Ventures Moonstake, Emurgo Ventures, etc.
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Les fonds supplémentaires seront utilisés pour démocratiser davantage l’accès aux produits d’investissement et d’épargne pour les populations en Afrique francophone et la diaspora, en utilisant la technologie blockchain. « L’inclusion financière est au premier plan de mes préoccupations, et notre rôle est de faire en sorte que les produits financiers que les Africains méritent soient accessibles à tous en quelques clics, avec la plus faible barrière à l’entrée », a déclaré Nelly Chatue-Diop, PDG d’Ejara.
Cette levée de fonds intervient un an exactement après l’obtention d’un premier tour de table d’une valeur de 2 millions de dollars portant à 10 millions de dollars l’enveloppe de l’entreprise qui a ouvert ses portes en 2020. Ces premiers fonds avaient servi selon l’entreprise à dynamiser l’utilisation de services de cryptomonnaies et d’investissement en Afrique francophone.
Malgré l’effondrement que connaît la cryptomonnaie en Afrique ces derniers mois, Ejara a vu ses revenus multipliés par 10 et a enregistré une croissance du volume des transactions de 15 % par mois depuis octobre dernier. La start-up prévoit de porter à 100 000 le nombre d’utilisateurs de la plateforme d’ici la fin de l’année. Rappelons que ces utilisateurs sont pour l’essentiel originaires de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, du Mali, de la Guinée, du Gabon et du Sénégal, ainsi que des Africains francophones de la diaspora (Europe, Asie et Etats-Unis).
Source : wearetech.africa