L’expression américaine «Only the strongests survive» (seuls les plus forts survivent), prend tout son sens dans l’aventure entrepreneuriale en Afrique. L’environnement des affaires en général, les lenteurs administratives, l’environnement politique, culturel et social, sont autant de facteurs qui ralentissent l’entrepreneur africain.
Au Cameroun, selon l’enquête de l’INS, le premier obstacle cité par les opérateurs économiques est la fiscalité qui récolte 53,5% d’opinions, suivie par les formalités administratives et tracasseries avec les agents de la mairie ou de la communauté urbaine (34,2%). Les problèmes de financement (accès au crédit, coût de financement) sont également pointés du doigt (30,7%). Il en va de même des débouchés (18,1%), la corruption (18,1%), l’insuffisance de l’énergie et de l’eau (17,4%) en 2016.
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Aujourd’hui selon Jeune Afrique, une enquête spéciale a révélé que la diaspora camerounaise l’une des plus puissante en Afrique noire refuse désormais de revenir investir au Cameroun on préfère s’établir dans ces pays : Côte d’Ivoire, Rwanda, Angola, Congo, Brazzaville, Congo, Kinshasa et même au Ghana… Sachant que les échanges monétaires de la diaspora camerounaise VIA leur pays pèse 230 milliards de FCFA environ en 2022. La Côte d’Ivoire est devenue l’Eldorado des camerounais…
