Les start-ups au Nigeria, au Kenya et en Égypte reçoivent des éloges pour leur innovation dans le domaine de la technologie
- La 9e conférence annuelle de l’AVCA et le sommet du capital-risque sous le thème “Rétrospection et prospection” se sont tenus du 1er mai au 5 mai.
- Lors du sommet, les investisseurs en capital-risque africains ont été interrogés sur les startups africaines de leurs portefeuilles qui se démarquaient le plus.
- Ils ont mentionné Twiga, Touch and Pay et Fuelin, respectivement du Kenya, du Nigéria et d’Égypte.
Au début du mois, la conférence annuelle de l’Association africaine du capital privé a tenu sa 9e conférence annuelle de l’AVCA et son sommet sur le capital-risque sous le thème “Rétrospection et prospection : transformer l’Afrique grâce au capital privé”. Le programme s’est déroulé du 1er mai au 5 mai.
La conférence, organisée en partenariat avec l’Agence de développement des micro, petites et moyennes entreprises (MSMEDA), visait à réunir plus de 600 spécialistes de l’investissement direct de 50 pays différents qui sont responsables de plus de 1,5 billion de dollars d’actifs.
Au cours de l’une des tables rondes, les investisseurs en capital-risque africains ont été interrogés sur l’entreprise de leur portefeuille qui les excitait le plus et ils avaient ceci à dire ;
- Twiga : rationaliser les chaînes d’approvisionnement
Twiga, une start-up kényane, a été choisie par Maurizio Caio, le fondateur et associé directeur de TLcom Capital. Twiga, qui a été fondée en 2014, utilise une application pour smartphone pour mettre en relation les agriculteurs avec les propriétaires de petites entreprises. Lorsqu’un vendeur manque d’un certain article, il peut utiliser l’application Twiga pour passer une commande, et l’entreprise la remplira directement depuis son entrepôt ou un petit exploitant agricole et l’expédiera dans les 24 heures. Twiga a également investi 10 millions de dollars dans ses propres opérations agricoles par le biais d’une nouvelle filiale appelée Twiga Fresh l’année dernière.
- Touch and Pay : Numérisation des micro-transactions pour le secteur des transports et au-delà
L’associé directeur de LoftyInc Capital Management, Idris Bello, a fait l’éloge de la startup nigériane de la fintech Touch and Pay. Les billets de bus au Nigeria peuvent être payés par les navetteurs en utilisant le produit proposé par la startup appelé la carte Cowry. Bello l’a comparé à la carte Oyster à Londres. Les portefeuilles Cowry des clients peuvent être utilisés pour plus que le simple transport ; ils peuvent également être utilisés pour les transferts financiers, les achats de temps d’antenne, les paiements pour les voyages interétatiques et les transactions commerciales.
- Fuelin : Gérer la consommation de carburant
Dina El Shenoufy, directrice des investissements de Flat6Labs, a mentionné Fuelin, une société égyptienne qui fournit une plate-forme aux entreprises de logistique pour suivre et gérer la consommation de carburant de leur flotte. Les dépenses en carburant peuvent représenter 50 à 60 % du revenu annuel d’une entreprise dans un environnement de prix du pétrole volatils et d’inflation importante. Par conséquent, une gestion efficace est essentielle.
En 2022, le Forum économique mondial a révélé que 92 % des investissements africains dans la technologie sont remportés par seulement quatre pays : le Nigeria, l’Égypte, le Kenya et l’Afrique du Sud. Un rapport similaire publié un an auparavant par la Banque africaine de développement (BAD) montrait que ces quatre pays représentaient environ un tiers des incubateurs et accélérateurs de start-up du continent et recevaient 80 % des investissements directs étrangers (IDE) en Afrique.
Selon la septième édition du rapport sur le financement des startups technologiques africaines de Disrupt Africa, les quatre principales startups ont collectivement levé 1,9 milliard de dollars en 2021, ce qui représente 92,1 % de tous les investissements réalisés en Afrique. La domination des quatre grands dans l’industrie des startups en Afrique est une tendance de longue date, comme en témoignent les statistiques les plus récentes. Il n’est donc pas surprenant que les start-ups saluées lors de la conférence annuelle de l’African Private Capital Association proviennent de 3 des quatre grands innovateurs technologiques africains.
Source : Business Insider Africa