Gaz: la république du Congo en passe de devenir un producteur majeur de GNL
Les navires Tango FLNG et Excalibur FSU ont quitté Dubaï, en direction de la République du Congo. L’arrivée de ces deux bâtiments dans ce pays de l’Afrique centrale marque une étape importante dans la réalisation imminente de la première phase du projet Congo LNG qui capitalise sur les immenses réserves congolaises de gaz naturel.
Une odeur de gaz qui sent très bon en République du Congo. Le gigantesque projet d’exploitation du GNL (gaz naturel liquéfié) dans ce pays d’Afrique centrale, dont le lancement est prévu début décembre, est sur la bonne voie. La société pétrolière et gazière italienne ENI qui a raflé les contrats d’exploitation, a annoncé récemment en grande pompe, le départ des navires Tango Floating Liquefied Natural Gas (FLNG) et Excalibur Floating Storage Unit (FSU) de Dubaï vers les côtes congolaises. L’arrivée de ces deux navires à destination n’as pas été précisée.
Le Tango FLNG a une capacité de liquéfaction d’environ un milliard de mètres cubes de gaz par an (mmc) et sera ancré à seulement trois km au large, à côté du navire Excalibur FSU, dès son arrivée au Congo, annonce un communiqué de la Chambre africaine de l’énergie (AEC) qui se félicite de l’arrivée de ces bâtiments.
«Le départ de l’unité Tango FLNG et de l’installation Excalibur FSU marque un moment charnière dans le paysage énergétique de l’Afrique. Cela signifie que la République du Congo s’apprête à devenir un producteur majeur de GNL, ce qui correspond parfaitement à la vision de l’AEC d’une économie basée sur le gaz sur le continent. Le gaz naturel est indéniablement le carburant de l’avenir en Afrique, et des projets tels que celui-ci est essentiel pour nous propulser vers un avenir énergétique durable et prospère», a déclaré NJ Ayuk, président exécutif de l’AEC.
4,5 milliards de mètres cubes d’ici 2025
Une certitude, c’est une étape importante qui vient d’être franchie dans la réalisation imminente de la première phase du projet Congo LNG qui capitalise sur les ressources gazières de Marine XII et utilise les installations de production existantes dans le cadre d’une approche progressive visant à atteindre une capacité de liquéfaction de gaz d’environ 4,5 milliards de mètres cubes au moment du plateau. Selon Eni, un deuxième navire FLNG est actuellement en construction et devrait entrer en production d’ici 2025.
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