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Environnement : Le ministère du tourisme dément tout projet de destruction de la réserve Dahliafleur.

Une polémique secoue la toile depuis quelques jours au sujet d’un projet de destruction de la réserve Dahliafleur au profit d’une infrastructure hôtelière. Face à l’ampleur de la polémique, le ministère du tourisme a tenu à clarifier les faits dans un communiqué publié ce 25 mai 2022.

Dans un article publié le 14 avril 2022 sur notre site, nous informions nos lecteurs d’un plan d’investissements de 500 milliards de FCFA annoncé par le directeur général de l’industrie touristique et hôtelière, Dr Klo Fagama. Ce plan prévoyait entre autres projets, la construction d’ «un Resort de 1000 chambres sur le site Dalhiafleur d’une superficie de 148 hectares en rapport avec le ministère de l’Environnement qui sera opéré par le groupe Accor avec l’enseigne Fairmont Hôtel», selon les propos du Dr Klo Fagama tenus le mardi 12 avril 2022 lors de la tribune d’échanges «Tout savoir sur» du Centre d’Information et de Communication Gouvernementale (CICG) sur la thématique «Tourisme en Côte d’Ivoire».

Depuis, plusieurs organisations de protection de la nature ont dénoncé un projet violant toutes dispositions juridiques portant protection des parcs et réserves en Côte d’Ivoire. Suite à la polémique née de ce malentendu, le ministère du tourisme a clarifié la situation dans un communiqué publié ce 25 mai 2022 : «[…] il convient de préciser que le groupe Accor n’est pas porteur du projet. Cependant, des pourparlers préliminaires avaient été engagés avec ce groupe en vue de son intervention à la phase d’exploitation du projet. Aussi, la réserve naturelle de Dahliafleur n’a été ni concédée ni vendue à un opérateur».

Dans la foulée, l’Office Ivoirien des Parcs et Réserves (OIPR) a tenu à préciser à nos confrères de RFI qu’il s’agit d’un espace protégé par la loi : «La Réserve du Dahliafleur à Abidjan ne sera pas détruite. C’est une réserve. On ne peut pas y construire un hôtel. Pour changer son statut, il faudrait passer devant l’Assemblée nationale».

Des propos qui peinent tout de même à rassurer les populations riveraines de la réserve.

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