La Côte d’Ivoire devient une puissance du pétrole en Afrique de l’Ouest. Grâce aux exploits du géant italien ENI, le pays voit sa production d’or noir exploser. Sur le champ géant Baleine, la cadence s’accélère à un rythme effréné.
Après seulement quelques mois d’exploitation, les puits crachent déjà 22 000 barils par jour, doublés de 10 millions de pieds cubes de gaz.
D’ici la fin 2024, Baleine entrera dans une nouvelle dimension en triplant ses volumes de brut à 60 000 b/j, accompagnés de 80 millions de pieds cubes de gaz naturel.
Ce symbole de la montée en puissance de la Côte d’Ivoire dans le cercle des pays producteurs de pétrole, de gaz et d’énergie a un potentiel de production totale estimé à environ 2,5 milliards de barils de pétrole et près de 3.300 milliards de pieds cubes de gaz associé.
Puis en 2027, ce seront les grands paliers avec 150 000 barils et 200 millions de pieds cubes par jour qui seront atteints. Des chiffres stratosphériques pour ce joyau des profondeurs ivoiriennes.
Un potentiel XXL qui vaudra à ENI 10 milliards de dollars d’investissements, voire 15 si l’on ajoute le récent champ Calao de 1 à 1,5 milliard de barils équivalents pétrole.
ENI est déjà en négociations fermes pour mettre la main sur 4 nouveaux blocs offshores, en plus des 7 concessions existantes. Le bassin sédimentaire ivoirien a décidément tout pour les combler.
Pour sécuriser l’approvisionnement du pays en gaz naturel et optimiser la production d’électricité du pays, le gouvernement ivoirien compte construire un terminal gazier doté d’unités de regazéification de gaz naturel liquéfié (GNL) et de capacités de stockage dimensionnées dans le pays.
