La Russie renforce son empreinte nucléaire en Afrique avec le nouvel accord avec le Congo
- La Russie et le Congo ont signé un accord de coopération nucléaire dans le domaine de l’hydroélectricité et de l’énergie nucléaire pacifique.
- Rosatom, l’entreprise publique russe spécialisée dans l’énergie nucléaire, a été impliquée dans de nombreux accords nucléaires à travers l’Afrique.
- Dans le passé, la Russie a collaboré avec la République de Guinée pour construire des centrales nucléaires flottantes.
La Russie et le Congo ont récemment signé un accord nucléaire. Selon la société nucléaire russe Rosatom, les deux pays ont signé des protocoles d’accord pour coopérer dans les domaines de l’hydroélectricité et de l’énergie nucléaire pacifique. Rosatom a été impliquée ces dernières années dans plusieurs accords nucléaires en Afrique.
Comme le rapporte le journal russe Sputnik, l’entreprise publique russe Rosatom, spécialisée dans l’énergie nucléaire, les biens nucléaires non énergétiques et la haute technologie, a choisi de s’engager dans un nouvel accord avec un autre pays africain, le Congo-Brazzaville.
Lors d’une visite d’affaires au Congo, Nikolay Spassky, directeur général adjoint et chef du département des activités internationales de la société, a rencontré Emile Ousso, ministre de l’Energie et de l’Hydraulique, et a finalisé les accords.
Les récentes initiatives nucléaires de la Russie en Afrique
Depuis quelques années, Rosatom mène une campagne pour renforcer son influence en Afrique. En juin, la Russie et la République de Guinée ont collaboré sur un projet nucléaire très ambitieux. Les deux pays ont signé à Saint-Pétersbourg un protocole d’accord pour la construction de centrales nucléaires flottantes.
En mars, le ministère algérien de l’Énergie a signé un mémorandum de coopération avec l’entreprise publique russe Rosatom. Le communiqué ministériel indique que le document contient une « feuille de route d’activités conjointes pour 2024 et 2025 ».
Ce dernier est probablement lié à la technologie nucléaire en médecine, à l’application de réacteurs de recherche ou à la fabrication de médicaments.
La Tanzanie a également manifesté son intérêt pour l’introduction de la technologie nucléaire russe afin de renforcer son économie. Doto Biteko, ministre tanzanien des Minerais, a annoncé la tenue d’une table ronde sur la « Coopération dans le domaine des sciences et des technologies » sur le thème « Les technologies nucléaires pour le développement de la région africaine ». Cette révélation a surpris plus d’un, sachant que le pays d’Afrique de l’Est avait discrètement établi le cadre de ses ambitions nucléaires.
En 2019, le Rwanda a signé un accord pour établir des centrales nucléaires en collaboration avec l’agence nucléaire russe, Rosatom, ce qui a suscité une résistance généralisée en raison de problèmes de sécurité.
Des représentants de la société russe Rosatom State Atomic Energy Corporation ont signé un accord avec des représentants de l’État ougandais en 2016 pour construire l’installation nucléaire, mais le projet n’a jamais été mis en œuvre.
Source : Business Insider Africa