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Economie

Côte d’Ivoire : les placements financiers illicites dans plusieurs secteurs d’activité dont le transport de nouvelles arnaques

Après le phénomène de l’agrobusiness, c’est le secteur du transport urbain qui propose des placements avec des retours sur investissements alléchants.

« Malheureusement beaucoup d’Ivoiriens se font avoir par des propositions alléchantes de revenues à la suite de placement d’argent » Jacques ASSAHORE KONAN ( Président du comité de veille sur l’Agrobusiness)

Le président du Comité de veille, Jacques Konan Assahoré, Directeur Général du Trésor et de la Comptabilité Publique (DGTCP), s’est offusqué, jeudi, contre les nouvelles formes de placements illicites qui gagnent du terrain, notamment, dans plusieurs secteurs d’activité dont le transport.

‘’Les placements de revenus sont règlementés. On ne peut pas collecter l’argent de la population sans avoir reçu au préalable un agrément. Malheureusement beaucoup d’Ivoiriens se laissent encore tromper par des propositions alléchantes de revenus à la suite de placement d’argent. Ces types d’opérations ont tendance à dilapider l’épargne des Ivoiriens, à flouer les Ivoiriens’’ a dénoncé M. Assahoré, devant la presse à l’issue d’une session qu’il venait d’animer sur la question.

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Le Directeur général du Trésor public ivoirien envisage, à cet effet, de convoquer, ‘’l’ensemble des structures concernées par cette arnaque, de les entendre, voir si leur modèle économique s’inscrit dans les schémas existants. Si ce n’est pas le cas, nous allons alors leur demander de mettre fin à leurs opérations’’, a-t-il prévenu.

Face aux promesses de gains rapides et élevés d’argent dont sont friandes les populations, M. Assahoré a mis en garde.

‘’Chaque fois qu’il y a une annonce avec des conditions de rémunération qui dépassent le montant de votre placement, il faut savoir que c’est quelque chose de suspect et porteuse de risques. C’est antiéconomique’’, a-t-il alerté, invitant ces populations à s’orienter vers les canaux officiels pour effectuer des placements sains, sécurisés et rémunérateurs dont les DAT (Dépôt à terme) à la banque qui sont des titres publics.

Aussi, a-t-il orienté les éventuels ‘’placeurs’’ vers le Trésor Public et l’Autorité des marchés financiers de l’Union monétaire ouest africaine (AMF-UMOA) pour les renseigner.

Créé par arrêté en janvier 2017, le Comité de veille comprend entre autres, le Trésor public qui assure la présidence, le ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, le ministère de l’Agriculture et du développement rural, la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF).

La Direction de la Police économique et financière (DPEF), l’Autorité des marchés financiers de l’Union monétaire ouest africaine (AMF-UMOA), la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO)… en sont également membres, rappelle-t-on.

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