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Finance

Les transferts de fonds représentent 10,5% du PIB sénégalais

Les transferts de fonds sont d’une grande importance pour l’économie sénégalaise, représentant environ 2,6 milliards USD, soit 10,5 % du PIB du pays, et profitant à environ un quart des ménages sénégalais. Une étude de la Banque mondiale montre que la valeur totale des transferts transfrontaliers de personne à personne reçus par des canaux formels a augmenté de manière constante, à environ 6 % par an depuis 2010, y compris pendant la crise de la Covid-19. Les femmes ont cependant moins accès aux services d’envoi et de réception de fonds que les hommes, ce qui s’aligne sur des questions plus larges relatives à l’inclusion financière des femmes au Sénégal.

Selon Mamadou Diallo, spécialiste senior du secteur financier Migration et transferts de fonds à l’UNCDF, pour favoriser l’inclusion financière des femmes, il est nécessaire de faire des recherches complémentaires sur la distribution des agents femmes au Sénégal, tout en mettant cela en perspective par rapport à la distribution de l’inclusion financière globale. Des modèles de tarification et de partenariats innovants entre les sociétés de transferts d’argent et les fournisseurs de monnaie électronique pourraient également réduire le coût des envois de fonds et accroître l’utilisation des paiements numériques dans le pays.

La monnaie électronique est le service financier le plus utilisé au Sénégal, avec 13 millions de comptes en 2020, dont 43 % sont actifs. Cependant, la plupart des applications de monnaie électronique ne sont disponibles qu’en français, ce qui peut poser un problème d’inclusion pour les femmes, qui représentent 43 % des employés dans le secteur des services financiers. Bien que les réglementations de la BCEAO fournissent un cadre de plus en plus propice à l’essai et à la mise à l’échelle de l’innovation, les défis liés à l’interopérabilité des paiements numériques, l’accès aux systèmes de paiement pour les institutions financières non bancaires et le manque d’alignement sur les réglementations fondées sur les risques continuent de constituer un obstacle majeur.

Source : AITN

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