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Economie

L’économie malienne devrait croitre de 4,7% en 2023, malgré les sanctions et les chocs climatiques

Présentant ses « Perspectives de développement de l’Afrique de l’Ouest » (Pdao) le 25 juillet dernier, la Banque d’investissement et de développement de la Cedeao (BIDC) a fait des fiches pour les différents pays membres. Concernant le Mali, l’institution dont le siège se trouve au Togo informe que son économie a été fragilisée par les sanctions économiques imposées par la Cedeao.

“Cependant, l’économie a connu une croissance de 3,7 pour cent en 2022, contre 3,1 pour cent en 2021. La croissance a été soutenue par une bonne progression de la production agricole (même si la production de coton a baissé en raison des infestations parasitaires) et des services. L’inflation moyenne a atteint 10,1 pour cent, contre 3,8 pour cent en 2021, conformément aux tendances mondiales “, lit-on dans le document.

La même source informe que le solde budgétaire s’est stabilisé à -4,8 pour cent du PIB en 2022, tandis que la dette a augmenté pour atteindre 53,2 pour cent du Pib, contre 50,7 pour cent du PIB en 2021. Le compte courant s’est détérioré pour atteindre -6,9 pour cent du PIB en 2022, contre -8,2 pour cent du Pib en 2021.

En terme de perspectives, la BIDC souligne que l’économie malienne devrait être stimulée par les secteurs de l’agriculture et des services à court et moyen terme, avec une croissance atteignant 4,7 pour cent en 2023 et 5,1 pour cent en 2024. L’inflation moyenne devrait diminuer pour atteindre 5,5 pour cent en 2023 et 3,2 pour cent en 2024. Le solde budgétaire devrait rester autour de -4,8 pour cent du PIB en 2023 puis s’amélioré pour atteindre -4,3 pour cent du PIB en 2024.

Le ratio dette/PIB devrait augmenter légèrement pour atteindre 54,1 pour cent du PIB en 2023 puis 54,9 pour cent du PIB en 2024, tandis que le déficit du compte courant devrait se réduire passant de 6,6 pour cent du PIB en 2023 à 5,8 pour cent du PIB en 2024.

La BIDC note que l’insécurité reste le plus grand défi du Mali, les rebelles contrôlant de vastes étendues du territoire tout en faisant des incursions occasionnelles dans les zones qu’ils ne contrôlent pas. «Cette situation constitue une menace pour la sécurité alimentaire et la stabilité macroéconomique globale. Les parasites qui ont attaqué les semences de coton en 2022 continuent de menacer. S’ils ne sont pas contrôlés, la production de coton sera encore compromise en 2023 et 2024.

L’inflation demeure aussi une autre menace pour l’économie malienne. Un retour du taux d’inflation aux niveaux de 2022 plongera davantage de personnes dans la pauvreté », prévient la BIDC.

Source : Lejecos

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