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Economie

Ouganda : rebond économique projeté par la Banque mondiale malgré les sanctions occidentales

L’Ouganda a fait l’objet de débats au sein de la communauté internationale pour deux raisons principales. Le premier est son nouveau projet de loi anti-gay, que la plupart des pays occidentaux considèrent comme sévère, et le second est son projet d’oléoduc avec la Tanzanie, qui semble être très dommageable pour l’environnement. Ces positions prises par ce pays d’Afrique de l’Est n’ont pas été sans conséquences, dont la plupart ont été économiques. Cependant, l’Ouganda devrait afficher de meilleurs résultats en 2024.

Selon un récent rapport de la Banque mondiale intitulé « Les perspectives économiques mondiales 2024 », la croissance économique de l’Ouganda devrait passer de 5,3 % en 2023 à 6,0 % en 2024.

« La croissance devrait être relativement forte parmi certains des plus grands PFR, notamment l’Éthiopie et l’Ouganda », indique le rapport. “L’Ouganda bénéficiera également d’investissements dans les infrastructures avant une nouvelle production pétrolière en 2025”, ajoute le rapport.

Suite aux réactions négatives provoquées par l’East African Crude Oil Pipeline (Eacop), le projet d’oléoduc conjoint entre l’Ouganda et la Tanzanie, l’Ouganda est resté engagé dans le projet.

En outre, le président a souligné que les sanctions économiques américaines ne peuvent pas faire dérailler l’économie du pays, suite à son retrait de la Loi sur la croissance et les opportunités en Afrique (AGOA), d’un montant de 40 milliards de dollars américains.

«Certains de ceux qui se laissent emporter par les liens avec des intérêts étrangers oublient nos atouts. Que quelqu’un vienne et dise « Si vous ne suivez pas ce que je vous dis, je ne le ferai pas… », ce n’est pas sérieux. Si nous nous divisons, nous serons faibles, mais si nous ne nous divisons pas, nous ne pouvons rien faire… Ceux qui nous mettent la pression ne font que perdre leur temps », a déclaré le président.

Malgré cette suppression, la Banque mondiale a noté dans son rapport que « l’augmentation des investissements devrait stimuler la croissance au Kenya et en Ouganda, en partie grâce à l’amélioration de la confiance des entreprises ».

Source : Business Insider Africa

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