La production des minerais de cobalt de la République Démocratique du Congo (RDC) est en nette progression ces dernières années.
D’après les données publiées par la Banque Centrale du Congo (BCC), l’industrie minière congolaise a produit 139 838 tonnes de cobalt au cours de l’exercice 2023.
La même source renseigne qu’en 2022, la production de minerai de cobalt de la RDC s’était établie à 115.371 tonnes pour toute l’année.
Comparant les deux périodes, il se dégage un accroissement de la production de l’ordre de 24.462 tonnes supplémentaires au cours de cette année.
La BCC souligne qu’en 2023, la production de la Gécamines s’est établie à 23.371 tonnes de cobalt en nette progression par rapport à l’année 2022 où la Gécamines avait réalisé une production de l’ordre de 20.642 tonnes.
Les sociétés partenaires de la Gécamines et autres ont réalisé une production record de 116.467 tonnes de cobalt en 2023 contre 94.729 tonnes l’année 2022.
Malgré une hausse significative de la production du cobalt en République Démocratique du Congo, le prix de ce produit demeure en baisse sur les marchés internationaux.
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D’après le Président congolais, Félix-Antoine Tshisekedi, l’exploitation artisanale non maîtrisée du minerai de cobalt en République Démocratique du Congo (RDC) est l’un des éléments qui favorisent son prix plus en plus bas sur les marchés internationaux.
La tonne de cobalt est vendue à 28.727 USD contre 31.000 USD en début du quatrième trimestre de l’année dernière sur les marchés internationaux, a fait remarquer le Président Félix-Antoine Tshisekedi aux membres du Gouvernement congolais lors du Conseil des Ministres du vendredi 9 février 2024.
Face à cette situation, le Président Félix-Antoine Tshisekedi a réitéré sa demande au Gouvernement de mettre en place des mesures urgentes qui permettraient de mieux encadrer la commercialisation du cobalt et d’accroître les recettes issues de son exploitation.
Pour le président congolais, la baisse continue des cours du cobalt est principalement due à sa surabondance sur le marché international. Ladite surabondance résulte non seulement d’une offre excessive du cobalt provenant de la RDC, mais aussi de l’augmentation de l’exploitation artisanale dont l’encadrement nécessite d’être renforcé pour éviter des pertes des revenus de l’État.
Pour ce faire, le Premier Ministre a été invité, sur base des propositions de l’ARECOMS, à évaluer la nécessité d’introduire des quotas d’exportation ou de recourir à toute autre mesure permettant d’atteindre un juste prix pour notre cobalt.
Source : ZoomEco
