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Politique

L’Afrique du Sud réélit Cyril Ramaphosa à la présidence

  • Le parlement sud-africain a réélu Cyril Ramaphosa à la présidence.
  • Il a obtenu son deuxième mandat avec l’aide des législateurs du deuxième parti du pays, l’Alliance démocratique, et de certains petits partis.
  • La prochaine étape consiste pour M. Ramaphosa à attribuer des postes ministériels, qui comprendront des membres du DA.

Le Parlement sud-africain a réélu Cyril Ramaphosa à la présidence après un accord de coalition historique entre le Congrès national africain (ANC) au pouvoir et les partis d’opposition.

Ramaphosa a remporté le vote vendredi soir contre Julius Malema, chef du parti d’extrême gauche des Combattants pour la liberté économique, obtenant 283 voix contre 44 pour Malema.

Ramaphosa, 71 ans, a obtenu son deuxième mandat avec l’aide des législateurs du deuxième parti du pays, l’Alliance démocratique, et de certains petits partis.

Dans son discours de victoire, M. Ramaphosa a salué la nouvelle coalition et a déclaré que les électeurs attendaient des dirigeants « qu’ils agissent et travaillent ensemble pour le bien de tous dans notre pays ».

Plus tôt, un accord avait été conclu après des semaines de spéculations sur les partenaires de l’ANC après avoir perdu sa majorité parlementaire pour la première fois en 30 ans lors des élections du mois dernier. L’ANC a obtenu 40 % des voix, tandis que le DA est arrivé deuxième avec 22 %.

La part des voix de l’ANC s’est effondrée en grande partie à cause du nouveau parti uMkhonto weSizwe (MK), du nom de la branche armée de l’ANC pendant l’apartheid. Il est arrivé surprise en troisième position du scrutin avec 14,6 % des voix, six mois seulement après son lancement par l’ancien président Jacob Zuma.

Le secrétaire général de l’ANC, Fikile Mbalula, a qualifié l’accord de coalition de « étape remarquable ».

Cela signifie que M. Ramaphosa, qui a remplacé Jacob Zuma à la fois comme président et chef de l’ANC après une âpre lutte pour le pouvoir en 2018, a pu conserver le pouvoir.

La prochaine étape consiste pour M. Ramaphosa à attribuer des postes ministériels, qui comprendront des membres du DA.

Une « déclaration d’intention » signée par l’ANC et le DA comprend un engagement en faveur d’une « fonction publique fondée sur le mérite, non partisane et professionnelle ». Le DA critique depuis longtemps la nomination par l’ANC de ses partisans à des postes du secteur public, connue en Afrique du Sud sous le nom de « déploiement de cadres », affirmant qu’elle favorise la corruption.

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