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Investissements

La Standard Bank va financer un projet d’oléoduc en Afrique de l’Est de 5 milliards de dollars

  • Le plus grand prêteur d’Afrique, la Standard Bank, approuve un financement de 5 milliards de dollars pour l’EACOP malgré la pression des groupes environnementaux.
  • Le coût du pipeline de 1 443 kilomètres a augmenté de 25 pour cent par rapport aux 4 milliards de dollars initiaux, ce qui reflète la complexité et l’ampleur croissantes du projet.
  • Les écologistes critiquent l’impact du gazoduc sur les écosystèmes et les communautés, mais le projet, porté par TotalEnergies, obtient un soutien politique.

Standard Bank, géant des services financiers dirigé par le banquier sud-africain Sim Tshabalala, a annoncé son intention de financer l’ambitieux projet d’oléoduc d’Afrique de l’Est (EACOP) de TotalEnergies, d’un montant de 5 milliards de dollars, visant à transporter le pétrole ougandais vers les côtes tanzaniennes pour l’exporter.

La décision, dirigée par le banquier sud-africain Sim Tshabalala, fait suite à un processus d’examen approfondi qui comprenait des évaluations de crédit complètes et une diligence raisonnable environnementale et sociale approfondie.

Une diligence raisonnable approfondie au milieu d’un examen minutieux

Le projet EACOP, qui s’étend sur 1 443 kilomètres (897 miles), vise à relier les champs pétroliers ougandais de la région du lac Albert au port tanzanien de Tanga. Initialement estimé à 4 milliards de dollars, le coût du projet a depuis augmenté de 25 pour cent, reflétant sa complexité et son ampleur croissantes.

Malgré le soutien du président ougandais Yoweri Museveni et du président chinois Xi Jinping, le projet s’est heurté à une forte opposition de la part des groupes environnementaux préoccupés par son impact.

Le président de la Standard Bank, Nonkululeko Nyembezi, a souligné les processus rigoureux de gouvernance interne de la banque et les études approfondies d’impact environnemental et social menées avant de s’engager dans le projet.

« Nous avons terminé notre diligence raisonnable, qui comprenait un examen approfondi de l’impact potentiel du projet », a déclaré Nyembezi lors d’un entretien à Rio de Janeiro. Elle a souligné l’engagement de la banque à répondre aux préoccupations environnementales soulevées lors du processus d’évaluation.

Un investissement stratégique dans l’énergie africaine

La décision de la Standard Bank de procéder au financement de l’EACOP souligne sa confiance dans la viabilité du projet et dans son potentiel à stimuler la croissance économique régionale. Sous la direction de Tshabalala, la Standard Bank a enregistré une solide performance financière, avec une hausse de 27 pour cent de son bénéfice global et de 20 pour cent de son bénéfice net total.

Le projet EACOP représente un investissement substantiel dans les infrastructures énergétiques de l’Afrique, promettant des avantages économiques significatifs pour l’Ouganda et la Tanzanie. Cependant, cela met également en lumière le débat mondial en cours sur l’équilibre entre développement économique et durabilité environnementale.

Perspectives d’avenir

Alors que la surveillance mondiale s’intensifie sur les projets de combustibles fossiles, la décision de la Standard Bank de soutenir l’EACOP devrait influencer la trajectoire d’entreprises similaires à travers le continent.

Avec des engagements envers des processus de diligence raisonnable et de gouvernance rigoureux, la banque vise à gérer les complexités du financement de projets énergétiques à grande échelle tout en répondant aux préoccupations environnementales et sociales.

Pour l’instant, le projet EACOP constitue un point focal essentiel dans le paysage du développement de l’Afrique, illustrant les défis et les opportunités présentés par les investissements dans les infrastructures énergétiques dans un contexte climatique mondial en évolution.

Source : Billionaires.Africa

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