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Investissements

Les startups africaines face à une chute de 40 % des financements

Au troisième trimestre de 2024, les startups africaines ont levé 306 millions de dollars, selon un rapport de Disrupt Africa, marquant une baisse notable de 40 % par rapport à la même période de 2023. Ce déclin s’inscrit dans un contexte économique mondial plus incertain, impactant particulièrement les financements des entreprises technologiques sur le continent. Cependant, malgré cette chute, certaines entreprises comme NALA et MNT-Halan ont réussi à attirer d’importantes levées de fonds, illustrant des signes de résilience au sein de l’écosystème.

Sur l’année, les startups africaines ont levé au total 836 millions de dollars, un chiffre en baisse par rapport aux 1,4 milliard récoltés sur les trois premiers trimestres de 2023. Cette tendance s’explique par la prudence accrue des investisseurs internationaux face aux défis économiques mondiaux, mais aussi par des difficultés spécifiques aux marchés émergents comme la hausse des coûts et l’instabilité politique dans certaines régions du continent.

« Bien qu’il ne soit pas encore un bon trimestre dans le contexte de ces dernières années, le troisième trimestre 2024 a vu des signes d’amélioration dans le cadre de l’hiver de financement actuel [période de forte réduction des financements aux start-up, Ndlr], alors que la baisse des chiffres d’investissement a ralenti, à la fois d’une année sur l’autre et d’un trimestre sur l’autre », a affirmé Tom Jackson, cofondateur de Disrupt Africa. Et d’ajouter : « bien que la scène technologique africaine soit clairement dans une période difficile en termes de financement, il y a peut-être des signes de lumière au bout du tunnel, en particulier avec les nouveaux fonds annoncés au cours des dernières semaines et mois ».

Le secteur technologique en Afrique, bien que touché par cette baisse de financement, reste une zone d’intérêt pour les investisseurs, avec des startups opérant dans des secteurs comme les fintechs, les solutions de santé et les technologies agricoles qui continuent de montrer un potentiel de croissance. Des fonds d’investissement et des incubateurs tentent d’adapter leur approche pour soutenir les jeunes entreprises africaines durant cette période difficile, en misant sur des modèles d’affaires plus durables et résilients.

Les financements mobilisés par les jeunes pousses africaines sont en baisse ces dernières années, en raison notamment d’une conjoncture mondiale plus difficile pour l’écosystème tech, marquée par l’inflation, la dégringolade des monnaies face au dollar, les craintes sur la dette, le durcissement des conditions de financement … Cependant, cette chute ne concerne pas uniquement l’Afrique. La difficulté pour les start-up de lever des financements est une tendance mondiale, apprend-on.

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