fbpx
Economie

Blanchiment de capitaux en Côte d’Ivoire : l’État va sévir en 2025

Le président ivoirien, Alassane Ouattara, a annoncé une série de mesures pour lutter de manière implacable contre le blanchiment de capitaux et la corruption, deux fléaux qui empoisonnent l’environnement des affaires en Côte d’Ivoire. Ce combat est placé au cœur des priorités gouvernementales pour l’année 2025, marquant ainsi une étape décisive vers l’assainissement économique et institutionnel du pays.

La Côte d’Ivoire va renforcer la lutte contre le blanchiment de capitaux en 2025

Corrompus, corrupteurs et adeptes du blanchiment de capitaux ont des soucis à se faire au cours de cette nouvelle année. « La bonne gouvernance, la lutte contre la corruption et le blanchiment des capitaux feront l’objet d’une attention particulière tout au long de l’année 2025 », a déclaré le chef de l’Etat.

La Côte d’Ivoire figure actuellement sur la liste grise du Groupe d’Action Financière (GAFI), un statut qui reflète les lacunes du pays en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Cette situation nuit à l’attractivité économique du pays et érode la confiance des investisseurs.

Pour renforcer la lutte contre le blanchiment de capitaux, des actions clés sont attendues de la part des autorités. Parmi celles-ci, le renforcement des cadres juridiques et institutionnels, qui inclura l’adoption de nouvelles lois ainsi que la révision des dispositifs existants, afin de mieux sanctionner les actes de corruption et de blanchiment.

Le gouvernement devra également prendre des mesures concrètes en matière de coopération internationale, en collaborant étroitement avec les partenaires régionaux et mondiaux pour faciliter la traque des réseaux mafieux qui opèrent via Abidjan.

En parallèle, des actions de sensibilisation et de formation devraient être mises en œuvre pour renforcer les capacités des acteurs publics et privés. Ces initiatives viseraient à mieux détecter et prévenir les pratiques frauduleuses, contribuant ainsi à un environnement économique plus transparent et sécurisé.

Source :  AFRIQUE SUR 7

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page