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Les start-ups africaines lèvent 460 millions de dollars au premier trimestre 2025

Les start-ups africaines lèvent 460 millions de dollars au premier trimestre 2025, la Fintech étant en tête du financement et les disparités entre les sexes persistant

Comme prévu, les performances du mois de mars ont eu un impact significatif sur les chiffres globaux. Au total, les start-ups ont levé 460 millions de dollars au premier trimestre grâce à des transactions de plus de 100 000 dollars (hors sorties), ce qui est légèrement inférieur aux 486 millions de dollars du premier trimestre 2024, soit une baisse de 5 % sur un an.

Il est toutefois important de noter que le premier trimestre 2024 n’a pas été particulièrement dynamique. En fait, le premier trimestre 2025 marque le deuxième trimestre le plus faible en termes de financement des start-ups depuis fin 2020. Si l’on considère le nombre de start-ups ayant levé au moins 1 million de dollars au premier trimestre, les perspectives sont plus positives. Avec 52 start-ups de ce type, ce chiffre est conforme à la moyenne 2023-2024.

83 % des financements ont été accordés aux quatre grands pays, le Kenya, le Nigéria et l’Afrique du Sud ayant chacun attiré environ 100 millions de dollars de financement (respectivement 24 %, 24 % et 22 % du total). L’Égypte suivait avec 61 millions de dollars (14 %). Le Togo complétait le top 5, soutenu par le tour de table de série B de 30 millions de dollars de Gozem. Près de la moitié des financements (46 %) ont été levés par des start-ups fintech (53 millions de dollars pour LemFi, 38 millions de dollars pour Naked, etc.), suivies par l’énergie (18 %) et la logistique et le transport (10 %) en termes de répartition sectorielle.

Les femmes PDG ont obtenu un peu plus de 2 % du financement total (10 millions de dollars), le tour de table le plus important étant une subvention de 6,2 millions de dollars accordée à la société de biotechnologie sud-africaine African Biologics. Hors subventions, la proportion de financements levés par les femmes PDG au premier trimestre 2025 tombe à 0,7 %. Au final, 79 % des financements ont été attribués soit à des fondateurs masculins seuls (11 %), soit à des équipes fondatrices exclusivement masculines (67 %).

Les équipes fondatrices diversifiées ont reçu 20 % du total, ce qui, bien que peu satisfaisant, est relativement élevé par rapport aux trimestres précédents. Seul 1 % a été alloué à des fondatrices seules ou à des équipes fondatrices exclusivement féminines.

Par TechInAfrica

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